Saints de l’église du Poiré sur Vie (Statues et Vitraux)


SAINTS de l’église du Poiré ( statues et vitraux)

SAINTS de l’église du Poiré

Dans le Choeur

St Pierre, patron de cette église et de notre paroisse, (vitrail et retable)

les Evangélistes : St Luc, St Jean, St Marc, St Matthieu,

St Nicolas, évêque de Myre (4°s), défenseur des pauvres et des petits,

St Nicolas

St Sébastien, officier romain martyr (284),

St Sébastien

Les autels latéraux : St Joseph et la Vierge Marie …

Au fond de l’église :
Ste Anne,
St Jean- Baptiste, lui qui annonce la venue du Messie
et invite à la conversion pour l’accueillir,
Ste Radegonde,
St Louis Marie Grignon de Montfort, qui a sillonné notre territoire vendéen
pour annoncer l’Evangile,

sur les vitraux (partie haute (fin 19°) :
(au Sud, à partir du fond)

Ste Germaine Cousin (devenue Ste Genevière ( restauration 2014) et St Isidore
St Vincent de Paul et St François Xavier
St Michel et St Paul,

(au Nord, à partir du fond)

St Louis et St Germain d’Auxerre
St Dominique et St Simon Stock
St Bernard et St Jean, l’évangéliste

Vitrail du fond : couronnement de Marie

Couronnement de Marie

Derrière l’Orgue : Nativité, Trinité, Crucifixion,

Nativité
Crucifixion - Jésus, Marie sa mère et St Jean

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Sur la chaire, Ste Philomène, patronne des marins
& la Foi, l’Espérance, la Charité, Le Christ enseignant, le semeur

La « Vie de Pierre » sur les vitraux : (1936)

La vocation de St Pierre La tempête apaisée,
La Transfiguration La Pêche miraculeuse

Jésus marche sur les eaux

Promesse de l’Eucharistie
Le Lavement des pieds
Institution de l’Eucharistie

Pierre reçoit la « direction » de l’Eglise

Triomphe de l’Eglise (Pape …)

ChÅ“ur : 1248
Retable, vers 1650
Clocher : 1826
Nef : 1870
Chemin de Croix : 1882
Vitraux (fin 19° et 1936)
Orgue 1975, (vient d’Issy les Moulineaux)

Retable :

Pierre reçoit les clefs (Matt 16 , 13-19) :
« Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux…)

Retable - St Pierre

St Pierre
Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l’Eglise et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Eglise romaine, c’est l’Eglise de Pierre et de Paul, l’Eglise des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur. Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pécheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain. Tous deux verront leur vie bouleversée par l’irruption d’un homme qui leur dit "Suis-moi. Tu t’appeleras Pierre." ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu ?" Simon, devenu Pierre, laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul, se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Paul, ravi jusqu’au ciel, entend des paroles qu’il n’est pas possible de redire avec des paroles humaines. Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient : "Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime." Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ : "Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi." Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l’Eglise : "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise." Paul devient l’apôtre des païens.
Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.

St Luc
Un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu’au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l’apôtre des nations et le suivit jusqu’à son martyre à Rome en 67.
Il est l’auteur d’un évangile et du livre des Actes des Apôtres. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s’adressent à Jésus. Soucieux d’authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur : l’enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s’en va pardonnée, le bon larron. Dante dira de lui « Il est le scribe de la miséricorde du Christ ». Heureux lui-même d’avoir trouvé le salut, il est, à sa manière, le chantre de l’amour incarné comme saint Jean le sera de l’amour infini de Dieu Trinité.
C’est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit : « Elle méditait toutes ces choses en son cÅ“ur. » ce qui veut dire qu’avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l’a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.

Evangélistes : Luc et Jean

St Jean :
Un homme avait deux fils, comme lui pêcheurs sur le lac de Tibériade. Jacques et Jean, les fils de Zébédée, ne manquaient pas de personnalité : on les appelait "fils du tonnerre". Grande était leur soif spirituelle. C’est pourquoi ils s’attachèrent à l’enseignement de Jean le Baptiste : "Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi." Aussi, quand le Baptiste dit un matin, en leur montrant Jésus de Nazareth :"Voici l’agneau de Dieu.", Jean suivit cet homme. Jacques dut hésiter encore. Lorsque quelques jours après, Jésus dit aux deux frères qui maillaient leurs filets :"Venez avec moi." Jacques et Jean suivirent le Maître.
Jean était jeune. Il avait un grand amour du Christ. Il pensait que celui du Christ était plus grand encore. Alors il s’appela :"le disciple que Jésus aimait." Il fera partie du petit groupe des fidèles d’entre les fidèles. Il est sur le Mont Thabor lors de la Transfiguration, à la Cène, tout contre Jésus et au Calvaire, le seul parmi les apôtres, au pied de la croix. C’est là que Jésus lui confie Marie, sa mère.
Selon la tradition de l’Eglise catholique, c’est toute l’Eglise qui est confiée à la Mère de Dieu. Au matin de Pâques, il court et précède Pierre au tombeau : "Il voit, il croit."
Une tradition ancienne veut que Jean vécut ensuite à Ephèse avec Marie. Qu’il y écrivit le quatrième évangile. Qu’un séjour à Patmos fut l’occasion d’une révélation qui devint l’Apocalypse. Qu’enfin, lorsqu’il fut vieux, il ne sût que rabâcher l’essentiel de ce que le Christ lui avait enseigné et donné de découvrir :"Dieu est amour. Aimez-vous les uns les autres."
Selon la tradition, saint Jean aurait été amené d’Ephèse à Rome, chargé de fers, sous l’empereur Domitien. Il fut condamné par le sénat à être jeté dans l’huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l’actuelle Porte Latine. Il en sortit plus frais et plus jeune qu’il n’y était entré. Le fait n’est pas prouvé, mais il fallait bien que saint Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul.

St Marc
Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, serait-il l’inventeur du genre évangélique ? C’est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitimes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70. L’auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12). Il accompagne Paul et Barnabé dans leur mission à Chypre. Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l’Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem. Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39) Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13). Certains considèrent que saint Marc aurait été l’évangélisateur de l’Egypte. Ce n’est pas invraisemblable. D’autres affirment que son corps serait désormais à Venise. Après tout, pourquoi pas ? En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l’évangile selon saint Marc, à l’intention des Romains.

Evangélistes : Marc et Matthieu

St Matthieu
A Capharnaüm, il y avait un poste de douane. Le fonctionnaire qui tenait ce poste s’appelait Lévi ou Matthieu. Il était fils d’Alphée. Un matin, Jésus l’appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus. A quelle attente secrète répond-il ainsi ? En tout cas, il explose de joie, suit Jésus, l’invite à dîner, invite ses amis. Le fonctionnaire méticuleux devient missionnaire et, choisi comme apôtre, il sera aussi le premier évangéliste, relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus. Ce publicain, méprisé par les scribes, est pourtant le plus juif des quatre évangélistes : 130 citations de l’Ancien Testament. Par la suite, la Tradition lui fait évangéliser l’Ethiopie.

St Nicolas de Myre
Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d’abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu’en Occident où il est le patron des enfants et, si l’on peut parler ainsi, l’ancêtre du Père Noël.

St Sébastien :
Il est sans doute l’un des plus célèbres martyrs romains. Officier dans l’armée de Dioclétien, il était chrétien, et lors que cela fut découvert, il fut mis en demeure de sacrifier à l’empereur, sinon c’était un acte de rébellion. Lié nu à un arbre, il servit de cible aux tirs de ses propres soldats et enfin tué par bastonnade. Son culte date du 4ème siècle. Saint Ambroise en parle dans ses commentaires du psaume 118 et saint Damase lui fit construire une église au-dessus de sa tombe. Cette basilique est d’ailleurs l’une des sept principales églises de Rome. Malgré cela, les détails que rapportent les « actes » de son martyre n’ont été rédigés qu’au 5ème siècle.

Ste Anne
Marie est présentée dans les évangiles comme une jeune fille de Nazareth, fiancée de Joseph dont les ascendants sont longuement énumérés dans la généalogie du Seigneur.
Les quatre Evangiles, entièrement tournés vers la Bonne Nouvelle du Christ, sa vie, ses paroles et sa Résurrection, ne font nulle mention de la famille de Marie, sans doute fixée aussi à Nazareth.
La tradition, dès les premiers siècles, appellent les parents de la Vierge Marie, Joachim ("Dieu accorde") et Anne ("La Grâce - la gracieuse").
L’imagination des auteurs des Evangiles apocryphes en font un couple discret, mais il était bien réel et il a su accueillir, éduquer Marie et l’éveiller dans la grâce toute spéciale qui était la sienne, et qu’ils ignoraient.
Le culte de sainte Anne apparaît dès le 6ème siècle dans certaines liturgies orientales et, au 8ème siècle dans les liturgies d’Occident. Son culte est généralisé avant la fin du 14ème siècle.
Sainte Anne est souvent représentée apprenant à lire à sa fille dans le livre de la Bible. Une icône russe, image gracieuse de l’amour conjugal, immortalise le baiser qu’ils se donnèrent lorsqu’ils apprirent la conception de Marie. C’est ainsi qu’ils ont participé au mystère de l’Incarnation.
La Bretagne, après la découverte d’une statue miraculeuse, dans le champ du Bocéno,lui a construit une basilique à Sainte-Anne d’Auray, et en a fait sa "patronne". Les marins par le fait même l’ont choisie comme protectrice.
Sainte Anne est la patronne de la province de Québec. Tous les diocèses du Canada ont au moins une église dédiée à Sainte Anne

St Jean Baptiste
L’ange Gabriel dit à Marie au jour de l’Annonciation :" Voici qu’Elisabeth, ta parente, en est à son sixième mois." Trois mois plus tard, l’Eglise fête donc la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie. Parce qu’un doute l’avait saisi, lors de l’annonce de l’ange, sur la fécondité tardive de sa femme, Zacharie l’époux d’Elisabeth, avait perdu l’usage de la parole. La naissance de Jean lui délie sa langue afin qu’elle proclame " Son nom est Jean." Nom qui signifie, Dieu fait grâce. A Jean, Jésus rendra ce témoignage :" Parmi les enfants des femmes, il n’en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste." Dès avant sa naissance, Jean avait reconnu le Christ et tressailli d’allégresse en sa présence. Plus tard, il le baptisera et guidera vers lui ses meilleurs disciples, s’effaçant pour lui laisser la place "Voilà ma joie, elle est maintenant parfaite. Il faut qu’il grandisse et que je diminue."
La saint Jean-Baptiste est aussi la fête nationale de la province canadienne du Québec.


Ste Radegonde

Fille du roi de Thuringe, elle avait treize ans quand les fils de Clovis s’entendirent pour assassiner son père et s’emparer de son pays, en 531.
Elle échut comme butin de guerre à Clotaire, alors roi de Soissons qui voulut l’épouser. Elle s’enfuit, mais, rejointe, elle devint reine durant une vingtaine d’années, épouse d’un mari brutal et débauché. Elle ne tremblait pas devant lui, le laissant s’empiffrer et s’enivrer, tandis qu’à la même table elle mangeait sobrement ses lentilles et son pain sec.
En 555, les Thuringeois s’étant révoltés, Clotaire tua son frère et elle obtint d’entrer en religion. Il avait alors peur de l’enfer. Il lui construisit un monastère à Poitiers où elle se retira, le monastère de la Sainte Croix, selon les régles monastiques de saint Césaire d’Arles. Elle y passa trente années de bonheur et de paix.
Plus de deux cents jeunes filles de la noblesse franque l’y rejoignirent, leur donnant ainsi le même bonheur et la même paix dans un monde encore brutal. Elle leur donna une abbesse en la personne d’une de ses amies, elle-même gardant des tâches humbles comme la vaisselle ou le balayage.

St Louis Marie Grignon de Monfort :
Aîné des dix-huit enfants d’un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris.
Prêtre en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d’un haut magistrat qui, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l’hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d’être envoyé au loin. Le Pape l’envoie ... en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l’enthousiasme des uns et la colère des autres :"Monsieur de Montfort est fou." Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l’Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie.
Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l’hôpital de Poitiers deviennent l’oeuvre des "Filles de la Sagesse". Il rêva aussi d’une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires : les Missionnaires de la "Compagnie de Marie" qui ne verront le jour qu’après sa mort.
Saint Montfort est reconnu aujourd’hui comme Fondateur de trois congrégations religieuses : les Pères Missionnaires Montfortains, appelés à l’origine "Compagnie de Marie", les Filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel.

Ste Germaine Cousin (15 juin)
Elle était née scrofuleuse, laide et difforme. Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n’avait qu’aversion pour elle. Il se remaria et la belle-mère la haïssait. Ils l’obligèrent à coucher sous l’escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d’adresser la parole aux enfants de sa belle-mère. Il en fut ainsi de l’âge de neuf ans jusqu’à celui de vingt-deux ans où elle mourut. Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs. Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Mais tous les matins, elle entendait la sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu’elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie. Un matin son père la trouva morte sous l’escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d’authentifier sa sainteté. Elle fut canonisée en 1867

Ste Geneviève (a suppléé le vitrail de Ste Germaine Cousin, lors de la restauration des vitraux en 2014
Elle est née à Nanterre vers 420. Alors qu’elle a sept ans, l’évêque saint Germain d’Auxerre, de passage, la remarque et la consacre à Dieu. C’est dans le monde qu’elle mènera sa vie consacrée. En 451, les Huns menacent Paris. Geneviève persuade les parisiens affolés que les Barbares n’attaqueront pas la ville et qu’il est inutile de fuir. En effet Paris est épargné. Puis ce sont les Francs qui viennent l’assiéger. Geneviève s’échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu’à Troyes. Plus tard, elle jouit de la confiance des rois francs et obtient d’eux la grâce des condamnés. Elle se lia d’amitié avec sainte Clotilde. Elle passera sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades.

St Isidore :
Lui et sa femme furent toute leur vie domestiques de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid. Chaque dimanche, après la grand-messe dont il chantait la liturgie au lutrin, il passait sa journée en prière. Chaque jour, il prenait sur son sommeil, le temps d’aller à la messe avant de se rendre à son travail. Son maître voulut se rendre compte qu’il ne perdait pas ainsi des heures précieuses. Il vint un matin et, tandis qu’Isidore était en extase, il vit les boeufs continuant leur travail, comme s’ils étaient conduits par deux anges. C’est au roi Philippe III d’Espagne que l’on doit d’avoir un laboureur authentique dans le calendrier, car il avait été guéri par son intercession.
Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV canonisait simultanément saints Ignace de Loyla, sainte Thérèse d’Avila, saint François Xavier, saint Philippe Néri et ...saint Isidore !

St Vincent de Paul
Monsieur Vincent n’oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l’époque et s’il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l’assumera, mais il en fera l’un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c’est chose faite, il monte à Paris parce qu’il ne trouve pas d’établissement qui lui convienne. Le petit pâtre devient curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi. Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu’est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s’y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu’à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c’est là qu’il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. Sa vocation de champion de la charité s’affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l’homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d’un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l’importance de ses fondations, c’est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie :"Confiance ! Jésus !".

St François Xavier (3 décembre)
Sixième enfant de Jean de Jassi, famille de grande noblesse et de petites ressources, il naît en 1506, au château de Xavier près de Pampelune.
Il quitte la Navarre pour faire ses études à l’Université de Paris. Il conquiert brillamment ses grades et reçoit une chaire au Collège de Beauvais. A Paris, il partage sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola. Au début, François-Xavier supporte mal celui que la pauvreté oblige à résider avec lui. Longtemps il résiste à l’ardeur évangélique de ce nouveau converti, homme de feu, qui répète :« Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? »
Conquis, lui aussi, ils prononcent ensemble des voeux, le 15 août 1534 et fondent la Compagnie de Jésus, les « Jésuites ».
Lorsque le Pape demande des missionnaires pour l’Inde, François Xavier dit simplement : " Eh bien, me voici ! "En 1541, il part pour Goa, ville portugaise, qu’il ramène à la Foi. Pendant une dizaine d’années, il travaille à la conversion des Paravers, pêcheurs de perles, près de Ceylan. Son ardeur et les nombreux miracles ont un succès extraordinaire. Pour porter plus loin l’Evangile, il s’adresse plus difficilement aux Musulmans des îles Moluques, puis fonde les premières communautés chrétiennes au Japon. Son désir de faire connaître Jésus-Christ est si grand qu’il projette d’aller en Chine, mais il meurt, le 2 décembre, à l’île Sancian, en vue de la côte chinoise.
Canonisé en 1662, il est avec Sainte Thérèse de Lisieux, patron des missions.

St Michel
Saint Michel, Saint Gabriel et saint Raphaël. Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu’à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17). Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés. Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9). Michel, ("qui est comme Dieu ?") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9). Gabriel ("Force e Dieu") est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants). Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu. La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.

St Paul
Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l’Eglise et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Eglise romaine, c’est l’Eglise de Pierre et de Paul, l’Eglise des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur. Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pécheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain. Tous deux verront leur vie bouleversée par l’irruption d’un homme qui leur dit ;"Suis-moi. Tu t’appeleras Pierre." ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Simon devenu Pierre laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde :"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Paul, ravi jusqu’au ciel, entend des paroles qu’il n’est pas possible de redire avec des paroles humaines. Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient :"Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime." Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ :" Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi." Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l’Eglise :"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise." Paul devient l’apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.

St Louis :
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s’embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l’interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d’épines qu’il a acquis auprès de l’empereur latin de Constantinople. Il donne à sa soeur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l’achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d’éteindre les conflits, en particulier entre la France et l’Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d’Egypte. Il n’ira pas plus loin que Carthage, l’actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

St Germain d’Auxerre
Il était marié et remplissait de hautes fonctions officielles quand il devint évêque d’Auxerre en 418. C’est l’une des plus grandes figures épiscopales de son époque. Son influence s’étendit à la Gaule toute entière tant il était estimé aussi bien des chefs barbares que des empereurs. La mort vint le chercher à Ravenne, alors capitale impériale de l’Occident où il était venu plaider la cause des Bretons maltraités par les gouverneurs impériaux.

St Dominique :
Le troisième fils de Félix de Guzman était un curieux étudiant à l’Université de Palencia en Espagne. La famine désolant la ville, il vendait ses livres pour secourir les pauvres. Tout saint Dominique est inscrit dans ce geste : étudier est une bonne chose, mais le souci des hommes est premier. Devenu chanoine régulier d’Osma en Vieille-Castille, il accompagne son évêque Diègue en voyage et c’est en traversant le midi de la France que tous deux sont frappés par les ravages de l’hérésie des cathares(*). Diègue et Dominique vont à Rome et obtiennent du pape Innocent III la mission de parcourir, avec quelques compagnons, les régions infectées et d’y prêcher l’Evangile par la parole et par l’exemple. La pauvreté évangélique et l’entrain joyeux caractérisent ces prédicateurs. Ils vont deux par deux, prêchant et mendiant leur nourriture. Saint Dominique s’appuie sur la prière du monastère de Prouilhe, près de Fanjeaux, où il a rassemblé quelques "parfaites" cathares converties. Afin de poursuivre et étendre son oeuvre de prédication, il réunit ses premiers compagnons dans un couvent de Toulouse dans le même souci de radicale pauvreté. Le pape Honorius III approuve en 1216 son oeuvre qui devient l’Ordre des Frères prêcheurs. Dès l’année suivante, ils les dispersent dans toute l’Europe afin d’y fonder des couvents. Il meurt d’épuisement à Bologne.

St Simon Stock :
carme anglais du XIII ème siècle qui reçut de la Vierge Marie le scapulaire en signe de prédilection et de protection, à une époque où l’avenir du Carmel en Europe était des plus sombres.
Il n’a pas été canonisé officiellement et est vénéré par les carmes et dans de nombreux diocèses.

St Bernard de Clairvaux :
A quoi pouvait rêver dans l’éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne ? De chasses ou de tournois ? de chants de guerre ou de galantes conquêtes ? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l’âge de vingt-trois ans. D’autant qu’il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d’absolu...Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l’abbaye dont il restera père-abbé jusqu’à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d’Europe devenant, comme on a pu l’écrire, « la conscience de l’Eglise de son temps ». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l’empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu’à l’action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d’Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l’oppose à l’Ordre de Cluny dont il jugeait l’interprétation de la règle de saint Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen.

Ste Philomène :
A-t-elle ou non existé ? l’histoire de son culte est toute simple. A l’époque du saint Curé d’Ars, on inventoriait les catacombes romaines. Un jour, les archéologues trouvèrent une plaque portant l’insigne du martyre, une palme, et un nom en grec, qui était la langue romaine de l’époque : "Philoména". On en conclut que cette tombre, ce "loculus" creusé dans la pierre avait reçu le corps d’une martyre, sans aucun doute sainte, et donc sainte Philomène. On écrivit sa mort à la lumière des "Actes" qui racontent d’autres martyres. Et le culte se répandit. Le saint Curé d’Ars pria cette sainte revenue d’actualité.
Mais à quelque temps de là, on retrouva l’autre partie de la plaque et cela donnait "Philomena theou" - "Aimée de Dieu".
Il y avait bien une martyre, mais ce n’était pas son nom. Comme bien d’autres, Barbara, Christian, René, Christophe... il restera un nom de situation : une barbare chrétienne, le chrétien, le rené au baptême, le porte-Christ par la grâce, "l’aimée de Dieu jusqu’à la mort".
L’Eglise l’a retirée du calendrier en 1961, mais la martyre des catacombes a bien existé et puisqu’elle a exaucé le Curé d’Ars, pourquoi ne nous exaucerait-elle pas ?


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St Pierre - lavement des pieds Ste Famille

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